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V

La boue de ses joues vultueuses
s’émiette dans les nuits brûlées

ses pauvres paupières volvacées
pendent aux volis des pins cassés

des voceri mouillent le coeur
le corps villeux de la vigogne

le feu violet tord les vibrisses
le vent givré peint des vibices

l’anus émet des vesses immondes

le poisson crie dans les verveux
le nom ternit sur les vervelles

l’amour s’écorche à la vermille
la dent pourrit dans la vergeoise

le ventre des orgies musquées
déballe ses ventosités

le chat râpeux de la venelle
griffe le Q de la séquelle

les rats font de la veloutine

le sang écaille les velots
les pans de veau pour un vélin

c’est le sabbat des velches aryens
qui sodomisent la vasière

c’est le champ blanc de la vannure
qui cache la mort des berceaux

c’est le bouquet de vanilline
dans la saveur de l’ossuaire

c’est le dessin de la vanesse dans les fumées d’apocalypse

samedi 30 juillet 1977

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