COMPLAINTE DU DERACINE
Quelques cadavres roulent mon coeur
quelques ténèbres
des rires glacés grattent ma chair
nuit de silex…
je me sens sec et rabougri
je me sens pauvre
coupé de la sève de l’arbre
la vie d’un patrimoine immense…
l’ermite a vite fait de moisir
Mercredi 5 mars 1968