skip to Main Content

DES…ET

Des carreaux
des barreaux
et le ciel qui détonne

des nuages à la queue
des garrots qui bouillonnent
et la ville évapore chaque mot chaque mort

de la mer
de la terre
et l’idiot qui sanglote

des visages à la faux
des parterres de bigotes
et la mort s’accroupit dans la vie dans la ville

des caresses
des bassesses
et le corps qui s’éteint

des phobies à la carte
des horreurs de satin
et la vie se dévore à l’écru à la mort

des bateaux
des châteaux
et la joie qui s’étiole

des saphirs à la nuit
des ballets de lucioles
et l’amour qui retient chaque mot chaque mort

jeudi 6 juillet 1978

Back To Top