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GONVOI

Le wagon me voyage entre ses parallèles
à travers la lumière des maisons de
?

dans son chahut propre d’aiguilles
jusqu’à la ligne des lampions
d’ici-bas au-delà

c’est la même
espérance quand on file à la brune
« être l’hôte des lueurs
du diamant tremblant des leurres »

mais le convoi roule en avant
de gribouiller tous les repaires
et comme un fleuve son limon
me laisse tant de souvenirs

alors la nuit devient solide
et me broie
!

samedi 16 décembre 1978

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