TUTUTU
Une fois
m’aimais-tu
sous les draps
sous la cendre
de tes ongles limés
le sais-tu
qu’une pâle d’hélice
m’a haché
dans l’ordure et la mer
de l’abstrait
rejoins-tu
les calendes et la peur
et l’horloge
y vis-tu
dans la nuit haletante
couchée nue comme un astre
mimes-tu
le chaos des liquides qui tuent
mon amour
attachée sur la peau des tambours
à tout coup
il y a des prières à la fin de l’angoisse
samedi 22 septembre 1979